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Dalhousie‑led study finds that majority of Canadians concerned about food fraud

Posted by Media Centre on February 21, 2017 in News

Lead author calls fraudulent misrepresentation of food a public health hazard
 
(Halifax, NS) - A new study from Dalhousie University shows that sixty-three percent of consumers surveyed are generally concerned about food fraud; food products that are counterfeited, adulterated or misrepresented. Forty percent of Canadians polled said that they had purchased a food item that was labelled fraudulently.

The preliminary study Food fraud and risk perception: Awareness in Canada and projected trust on risk mitigating agents, was led by Dr. Sylvain Charlebois, Dean of the Faculty of Management at Dalhousie University, and lead author of the well-known Canada’s Food Price Report. Sarah Chamberlain, Research Associate from the Faculty of Management, and colleagues from the University of Guelph, Dr. Mark Juhasz, and Professor Lianne Foti are also authors of the report. The paper looks at the relationship between consumers’ health-related predispositions (i.e. food allergies, intolerances), socio-economic determinants (age, education, income), their understanding of food fraud, and how each of these areas impacts the level of awareness and trust they have when it comes to fraudulent and counterfeited food products.
 
“To our knowledge, this is the first market-based study on risk perception ever conducted in Canada on food fraud,” says Dr. Charlebois. “Canadians are becoming more and more aware of food fraud and we are seeing that they have greater concerns with the food they are eating. The fraudulent misrepresentation of food is a public health hazard, especially when it comes to allergies and food intolerances. But we were curious to see what other determinants made consumers more aware of the risks of food fraud.”
 
One thousand eighty-eight Canadians took part in the survey, conducted in both English and French for three weeks in January 2017. Fifty-seven point four percent of respondents agreed or strongly agreed that they were generally concerned about counterfeited or adulterated food products made in Canada. Forty-two point seven percent believed that they had purchased a counterfeited food product at some time. Seafood and fish was the highest category selected at 27.9%, followed by liquids, (oils and wines) at 20.9%, fruits and vegetable at 13.9%, deli meats at 11.6% and bakery goods at 9.3%.
 
Participants were also asked how they had found out about their fraudulent food product. The majority at 42.8%, said they found out through social media, followed 35.7% who said they used their own research, whereas 19.1% said they found out through a public recall.
 
When study participants were asked to identify where they purchased a fraudulent food item, 65.9% said at a “regular” grocery store, followed by 12.2% at a non-traditional food retailer, 9.8% at a farmers’ market and 2.4% at a restaurant or food outlet.
 
The researchers also found that consumers who had food allergies as well as older consumers were more likely to be more concerned about food fraud. Consumers who dealt with food fraud first hand felt that they could manage the risk better, instead of putting their faith in the food industry or government. However, those consumers who did not experience food fraud, felt that both industry and public regulators could be trusted to mitigate food risks. Gender and income did not have an impact on consumers’ awareness or vulnerability to food fraud. Overall those surveyed did not seem to be more concerned about imported products over domestic products. However, educated consumers
appeared to have greater concerns about imported foods.
 
“Overall our study shows that there is strong evidence that food fraud is prevalent in the Canadian marketplace and that consumers are very aware of the issue,” says Dr. Charlebois. “If food fraud is not addressed and more consumerspurchase fraudulent or counterfeit food products, public regulators and industry will not be recognized as offering legitimate risk-mitigating solutions to protect consumers. We need to look at the ways we can all be involved – government, the food industry, consumers, and researchers to resolve this very complex issue.”
 
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Media contact:
Sylvain Charlebois
Dean of the Faculty of Management
Dalhousie University
Sylvain.Charlebois@dal.ca
902-222-4142 (cell)
 
Janet Bryson
Senior Communications Manager
Dalhousie University
Janet.bryson@dal.ca
902-494-1269 (office)
902-222-9379 (cell)
 

Une majorité de Canadiens préoccupés par la fraude alimentaire selon une étude menée par des chercheurs de Dalhousie  
L’auteur principal qualifie de risque pour la santé publique la présentation frauduleuse d’information trompeuse au sujet des aliments

 
(Halifax, N.-É.) — Une nouvelle étude de l’Université Dalhousie révèle que 63 % des consommateurs sondés se disent préoccupés par la fraude alimentaire — produits alimentaires contrefaits, falsifiés ou faisant l’objet de fausse déclaration. 40 % des Canadiens sondés disent avoir déjà acheté un produit alimentaire étiqueté frauduleusement.
 
L’étude préliminaire Food fraud and risk perception: Awareness in Canada and projected trust on risk mitigating agents était dirigée par Sylvain Charlebois, doyen de la Faculté de gestion à l’Université Dalhousie et auteur principal du Rapport sur les prix alimentaires à la consommation au Canada. Sarah Chamberlain, chercheuse associée à la Faculté de gestion, et des collègues de l’Université de Guelph, Mark Juhasz et Lianne Foti ont cosigné le rapport. L’étude s’est penchée sur les rapports entre les prédispositions relatives à la santé des consommateurs (allergies, intolérances alimentaires), certains facteurs socioéconomiques (âge, niveau de scolarité, revenu), leur compréhension de la fraude alimentaire, et l’impact de chacun de ces facteurs sur leur sensibilisation et leur confiance concernant les produits alimentaires frauduleux ou falsifiés.
 
« À notre connaissance, cette étude fondée sur le marché portant sur la perception du risque est la première à être réalisée en matière de fraude alimentaire au Canada », déclare Charlebois. « Les Canadiens sont de plus en plus sensibilisés à la fraude alimentaire et nous constatons qu’ils sont davantage préoccupés par leur alimentation. La déclaration d’information trompeuse et frauduleuse concernant les aliments est un problème de santé publique, en particulier lorsqu’il est question d’allergies et d’intolérances alimentaires. Mais nous étions curieux de savoir quels autres facteurs déterminants contribuent à sensibiliser les consommateurs aux risques de fraude alimentaire. »
 
Au total, 1 088 Canadiens ont participé au sondage mené en anglais et en français pendant une période de trois semaines en janvier 2017. De ce nombre, 57,4 % des répondants ont reconnu être inquiets au sujet d’aliments contrefaits ou falsifiés produits au Canada. 42,7 % des participants croient avoir déjà acheté un produit alimentaire contrefait. La catégorie des fruits de mer et des poissons était en tête de liste à 27,9 %, suivie des liquides (huiles et vins) à 20,9 %, des fruits et légumes à 13,9 %, des produits de charcuterie à 11,6 % et des produits de boulangerie à 9,3 %.
 
Les participants devaient également dire comment ils ont su que le produit alimentaire en question était frauduleux. La majorité des répondants, 42,8 %, ont dit en avoir été informés par les médias sociaux, 35,7 % ont déclaré avoir fait leur propre recherche et 19,1 % l’ont su à la suite d’un rappel public.
 
À la question du lieu d’achat du produit alimentaire frauduleux, 65,9 % des participants ont répondu l’avoir acheté dans une épicerie « régulière », 12,2 % chez un détaillant en alimentation non traditionnelle, 9,8 % dans un marché et 2,4 % au restaurant ou à un comptoir alimentaire.
 
Les chercheurs ont également conclu que les consommateurs ayant des allergies alimentaires et les consommateurs plus âgés avaient tendance à être davantage préoccupés par la fraude alimentaire. Les consommateurs ayant eux-mêmes déjà acheté des produits alimentaires frauduleux croient qu’ils peuvent mieux gérer les risques de fraude plutôt que de s’en remettre à l’industrie alimentaire ou aux agences gouvernementales. Toutefois, les consommateurs qui n’ont jamais acheté de produits alimentaires frauduleux croient que l’on peut se fier à l’industrie et aux organismes de règlementation publique pour atténuer les risques alimentaires. Le sexe et le revenu n’ont aucune conséquence sur la sensibilité ou la vulnérabilité des consommateurs en matière de fraude alimentaire. Dans l’ensemble, les répondants ne semblaient pas plus préoccupés pour les produits importés que les produits locaux. Par contre, les consommateurs ayant un niveau de scolarité plus élevé semblaient plus préoccupés en ce qui concerne les aliments importés.
 
« Dans l’ensemble, notre étude démontre la prévalence de la fraude alimentaire sur le marché canadien et que les consommateurs en sont très conscients », déclare Charlebois. « Si l’on ne se penche pas sur la question de la fraude alimentaire, et si davantage de consommateurs achètent des produits alimentaires frauduleux ou contrefaits, les organismes de règlementation publique et l’industrie ne seront pas reconnus comme instances légitimes capables de proposer des solutions en matière d’atténuation de risque pour protéger les consommateurs. Nous devons nous pencher sur les manières dont nous pouvons tous y participer — gouvernement, industrie, consommateurs et chercheurs — pour trouver des solutions à ce problème complexe. »
 
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Personnes-ressources pour les médias :
Sylvain Charlebois,
doyen, Faculté de gestion
Université Dalhousie
Sylvain.Charlebois@dal.ca
902-222-4142 (cel.)
 
Janet Bryson
Directrice des communications
Université Dalhousie
Janet.bryson@dal.ca
902-494-1269 (bur.)
902-222-9379 (cel.)
 


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